Avant de retourner à l’état sauvage, les Agriates ont constitué le « grenier à blé de la Corse ». La République de Gênes, faute d’un arrière-pays suffisamment développé, l’utilisait également pour cultiver de quoi nourrir sa population métropolitaine. Il fut longtemps exploité de juin à octobre par des cultivateurs venus du Cap Corse ou de la Balagne. Ceux-ci restaient jusqu’aux moissons et s’en allaient après les défrichages, labours et semailles d’automne. Ils laissaient alors la place aux éleveurs de chèvres et de moutons, descendus des montagnes pour l’hiver. Au moment de leurs rencontres, les agriculteurs échangeaient leurs produits : du fromage contre du blé ou de l’huile. (Source Wikipédia)
Dimanche 04 mai 2014
Après avoir confiés nos castors aux grand-parents, nous quittons AJACCIO pour rejoindre le camping de Saleccia, niché au cœur du désert des Agriates, où dit-on, se trouvent les plus belles plages de Corse. Nous passons le col de Vizzavona sous la pluie avant de retrouver le beau temps à Corte… Il ne nous quittera plus pendant tout notre périple.
Une heure de Piste défoncée !
Nous roulons tranquillement à bord de notre nouveau compagnon à quatre roues et quittons le goudron de la D81 à Casta pour entamer une heure de descente sur piste vraiment défoncée par endroit en direction de Saleccia. Pour info, nous sommes passés partout avec le VW Transporter, mais par endroit c’est vraiment chaud et pour couronner le tout, il y a même une petite rivière à traverser. Déjà, nous imaginons les conditions périlleuses qui nous attendent lors de la remontée… Sur notre trajet, nous rencontrons le grand-père de notre VW Transporter, âgé de 25 ans, qui roule fièrement sur la piste !
En fin d’après-midi, nous arrivons au Camping de Saleccia, lieu isolé dans ce désert du bout du monde. L’accueil est sympathique tout comme le prix (5euros/pers/nuitée). Il y a quelques campeurs, en majorité des allemands. Nous trouvons un emplacement sympa en terrasse sous les eucalyptus…
Le terme « Agriates » vient de « Ager » qui donna agriculture, cela atteste de la présence agricole dans cette région.
Hey ! mais c’est l’heure de l’apéro !!!
Nous dégustons un petit verre de rosé bien frais (plusieurs en fait) en allumant notre bbq portable. Tout est prêt pour la dégustation de notre entrecôte !
Nous passons la soirée sous les étoiles et le silence seulement interrompu par les quelques vaches qui broutent paisiblement dans le champ voisin…
Une petite douche (ouf l’eau du ballon solaire du camping est encore chaude) et dodo dans la tente de toit prêtée par notre copain « nico ». Le top, quoi.
Lundi 05 mai 2014
Après un rapide petit déj’, nous rejoignons la plage de Saleccia distante de 300 mètres du camping puis prenons la direction des « Paillers de Ghignu ».
Nous empruntons le chemin du littoral, via Fecciajo, punta di mignola (ou Vignola), plage de Trave et enfin la plage de Ghignu. Compter 02 heures 45 en marchant tranquillement (aller).
Au pays de Robinson
Sur notre trajet, nous ne croisons qu’un groupe de trois personnes. Les paysages sont magnifiques. La mer, les criques, les plages isolées, les fleurs…. tout en fait… Magnifique ! Nous sommes seuls au milieu de ce décor exceptionnel et dire que dans deux mois, ce même sentier, sera parcouru par des centaines de touristes…
A Trave, nous avons la surprise de découvrir un ancien pailler reconverti en cabane de Robinson Crusoé…
Les Pagliaghji (paillers), sont des cabanes en pierre sèche, au toit arrondi ou en Toit-terrasse, qui servaient d’habitation, de bergerie ou d’entrepôt pour le blé, le foin ou les outils. Ces abris contiennent une pièce unique fermée par une seule porte. Certains sont encore en bon état. D’autres ont été restaurés et aménagés en gîtes d’étape pour la location comme à Alga Putrica, à l’ouest de la plage du Guignu.
Seules les vaches profitent de la plage…
Le site de Ghignu, location de Paillers
Le site de Ghignu est composée de plusieurs paillers aménagé en dortoir pour les randonneurs et disponibles à la location via le lien suivant :
Site RéservationNous faisons un rapide tour de ce site magnifique et constatons que les sanitaires et paillers sont certes rustiques mais propres.
Nous redescendons sur la plage pour le déjeuner, la baignade, la bronzette et le farniente…
Nous regagnons le camping de Saleccia par le même itinéraire.
Dimanche 06 mai 2014
Cette fois, nous décidons de rejoindre la plage de Lotu (ou loto) en direction de ST FLORENT.
L’itinéraire longe tranquillement le littoral jusqu’à la jolie plage de Lotu. Il n’y a que quelques familles installées sur le sable.
Nous décidons de nous poser à l’autre extrémité de la plage sur des rochers à l’ombre… seuls au monde, pour déjeuner.
Cernés par toute une division d’un club du troisième âge Teutons !
Nous scrutons l’horizon avec au fond de ce paysage de carte postale le Cap Corse quand tout à coup, nous apercevons un bateau de promenade… Il termine son trajet en déversant tout un flot de touristes sur la plage…
Et devinez, où ils viennent ? vers nous, évidemment… Mais comment se fait-il, la plage est si grande… En quelques secondes nous sommes encerclés par toute une division d’un club du troisième âge Teutons !
Incroyable, ils s’installent tout autour de nous… Face à la détermination de l’ennemi, nous sommes contraints de battre en retraite…
Nous rentrons par le chemin de l’intérieur des terres. Seul le dernier kilomètres est un peu pénible car le chemin est complètement inondés et aucune alternative ne s’offre à nous. Nous finissons donc notre trajet les pieds trempés…
Au camping, nous retrouvons notre « Mystery Machine » et entamons la remontée sur la piste pour retrouver avec soulagement la route goudronnée…
Superbes photos. Bravo
Maguy
Salut Nico, tu as fait de magnifiques photos des agriates. On aurait pu se croiser, on était à saleccia vendredi. L’eau se réchauffe et il n’y a pas encore trop de touristes. Le top pour profiter des beaux paysages sereinement.
La biz et à bientôt ! ! !
C’est clair c’est magnifique ! Dommage on se serait bu un petit verre 😉
A+ Nico