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MONTENEGRO

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MONTENEGRO :

Départ Dimanche 02 août 2015 à 08 heures 30 d’AJACCIO, direction BASTIA pour prendre le bateau et enfin arriver à LIVOURNE à 18 heures 00. Après une pause « Mac Do » bien méritée après un an d’abstinence (y’a pas de Mac Do en Corse), nous filons vers Maranello et son musée FERRARI !!! En attendant, nous bivouaquons sur l’aire de camping-car de Torre Maina un peu plus au Sud, moyennant 5 euros…

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Musée FERRARI

Lundi 03 août,

Nous sommes les premiers devant le musée de la « marque au cheval cabré », et attendons quelques minutes avant de nous engouffrer dans l’univers de la voiture de sport la plus mythique ! La collection débute par les modèles les plus anciens de 1948, se poursuit par les Formules 1 avant d’aborder les modèles des années 60 au look Aston Martin DB, puis vient le tour de la fameuse F40 !!! Au final, c’est l’apothéose avec les derniers modèles de la marque et notamment la FXX et « LAFERRARI » de 963 cv, rien que ça…

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Musée FERRARI

En sortant, on nous propose moyennant finance d’essayer une véritable FERRARI, mais bon… On a peur de s’habituer et de ne plus pouvoir s’en passer… se serait dommage !

Bon, ok… on a fait FERRARI mais nous ne sommes qu’à quelques kilomètres de l’autre marque Italienne mythique … LAMBORGHINI !!!, bon, ok on y va !!! Les garçons ne nous laissent guère le choix…

Le début de l’après midi est donc consacré à la visite du Musée LAMBORGHINI… Magnifique ! N’oublions pas les raisons de la création de la marque… Ferdinand LAMBORGHINI, fortuné constructeur de tracteurs, s’offre une FERRARI 250GT… Mais déçu du confort et de la finition de sa voiture, il décide de fonder sa propre marque de voiture de sport… La marque LAMBORGHINI était née !!!

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Musée LAMBORGHINI

Là encore, la collection débute par les premiers modèles, puis ceux des années 80, comme la mythique COUNTACH ! ceux des années 90 comme la Diablo, et se poursuit avec les derniers modèles qui ressemblent plus à des avions de chasse qu’à des voitures… Les motorisations sont impressionnantes !

Finalement, on en a acheté deux… au format 1/43ème

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Musée LAMBORGHINI

C’est l’heure de reprendre la route pour filer le plus loin possible vers la Croatie… Ne faisons mieux que prévu puisque nous quittons l’Italie, traversons le petit morceau de Slovénie et atterrissons au camping de Rijeka en Croatie pour une douche bien méritée…

Mardi 04 août

Le matin est consacré à la baignade à la plage du Camping pour nous faire un peu oublier la route de la veille et surtout la route qu’il nous reste pour rejoindre le parc de Plitvice, notre prochaine destination…

une anomalie de la gestion moteur…

Nous stressons un peu, car ce p ?*/$ ! de voyant vient de s’allumer pour nous signaler une anomalie de la gestion moteur… S’agit-il encore de ce maudit diesel de mauvaise qualité ? Après un redémarrage, tout semble rentrer dans l’ordre… On se jure de mettre un pré-filtre gasoil dès notre retour !

Après avoir quitté l’autoroute, nous nous enfonçons de l’arrière pays croate qui porte encore ici où là, les stigmates de la guerre… Quelques façades de maisons sont encore criblées de balles et rappellent le triste passé du pays … pas si vieux que ça… Nous arrivons au Camping Korana particulièrement grand avec ses emplacements en pleine nature… Nous jetons notre dévolu sur un promontoire entouré de profonds fossés, telle une motte castrale. Nous établissons notre campement pour la nuit et filons piquer une tête à la rivière voisine…

Demain, nous partons pour le parc de lacs de plitvice, objet de notre halte croate.

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NP Lacs de Plitvice

 

2ème Edition

Mercredi 05 août

Nous pensons nous lever assez tôt pour aller visiter le magnifique parc de Plitvice… Erreur, nous arrivons sur le site peu après 09 heures et devons affronter une queue de plus d’une heure et quart… Horreur… Nous étions venu en avril 2010 et il n’y avait personne… et là, on se croirait en plein Paris… Toutes les nationalités se retrouvent et patiente pour obtenir leur précieux sésame afin de pénétrer dans cet espace naturel privilégié. Nous finissons par arriver jusqu’aux caisses (entrée n°01) et descendons jusqu’à la cascade de Veliki Slap.

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NP Lacs de Plitvice

Le parc national de PLITIVCE JEZERA s’étend sur 296 kilomètres carrés

Le parc national de PLITIVCE JEZERA s’étend sur 296 kilomètres carrés. Il est implanté sur la rivière Korana et est constitué d’une multitude de lacs (16) se déversant les uns dans les autres avec autant de cascades (92) et ruisseaux. Il a été crée en 1949 et classé au patrimoine mondial de l’UNESCO depuis 1979. Il existe plusieurs circuits de visites, pour tous les goûts et pour toutes les conditions physiques. Les chemins serpentent entre les lacs et cascades sur de discrets passages de rondins implantés à quelques centimètres au dessus de l’eau. Ces équipements s’intègrent parfaitement dans ce milieu naturel et se fondent dans le paysage.

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NP Lacs de Plitvice

Nous parcourons les trois premiers lacs où de nombreux poissons nous font la grimace avant d’arriver au lieu de pic-nic et d’embarquant pour la navette fluviale qui nous fait traverser le grand lac de « Jezero Koznak » (encore une bonne heure de queue…). Nous reposons le pied à terre pour terminer la balade avec les trois derniers lacs. La couleur de l’eau est incroyable. C’est sans aucun doute, un des plus beaux parcs naturels au monde.

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Parc National des lacs de Plitvice

Nous terminons notre visite après quatre bonnes heures de marche et embarquons dans la navette constituée de gros camions UNIMOG tractant chacun deux wagons. Les garçons sont enchantés par la beauté du site et leur seul regret…. C’est de n’avoir pas pu piquer une tête dans cette eau paradisiaque.

Après avoir englouti, une glace bien méritée, les garçons s’endorment à l’arrière du Kombi pendant que nous filons vers notre prochaine étape gastronomique le restaurant de PLEVNICA et sa spécialité d’agneau à la broche.

A l’heure du repas et après avoir parcouru quelques trois cents kilomètres, nous nous stationnons devant le restaurant en question où nous ne tardons pas à déguster leur spécialité, vraiment délicieuse. Nous nous étions arrêtés deux fois en 2010 lors de notre dernier périple en Croatie et nous ne sommes pas déçus !

Nous reprenons brièvement l’autoroute pour dormir sur aire.

3ème Edition

Jeudi 06 août

Dubrovnik

Journée de liaison… pour rejoindre le Monténégro… Nous prenons le temps d’une baignade sur la route avant d’admirer la magnifique vieille ville de Dubrovnik. Après être passé par l’Italie, la Slovénie, la Croatie, un petit morceau de Bosnie Herzégovine, nous posons enfin les roues au Monténégro…

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Dubrovnik

Nous jetons notre dévolu sur le premier camping … qui n’a pas dû être rénové depuis les années 70… Ambiance…

la présence de milliers de moustiques assoiffés de sang

Le pire, c’est la présence de milliers de moustiques assoiffés de sang ! Une véritable guérilla s’engage entre nous et eux … Finalement, nous capitulons après avoir essuyé plusieurs dizaines de piqures…

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Camping Herceg Novi

Nous fuyons vers la plage que le vénérable propriétaire du camping nous indique à une centaine de mètres de l’autre côté de la route. Nous traversons effectivement la route et pénétrons dans l’enceinte d’un ancien complexe hôtelier de la même époque que le camping et abandonné depuis … La plage, quant à elle, est constituée d’une ancienne dalle de béton en grande partie effondrée… les monténégrins se pressent sur cette minuscule langue bétonnée et ne paraissent pas du tout déconcertés par l’état des lieux. L’eau, quant elle, est merveilleusement transparente, peut-être trop, car elle nous permet de découvrir la vaisselle, provenant probablement de l’hôtel, éparse au fond de la mer… Après avoir piqué une petite tête et marché sur un oursin, nous estimons que la lutte contre les moustiques est peut-être moins effrayante…

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Vendredi 07 août

Nous quittons rapidement le camping, sans aucun regret… Et partons à la visite d’Herceg Novi. Il est 08 heures 45 du matin et il fait déjà 35 degrés. Nous galérons un peu pour trouver une place de parking car, pour la plupart, le paiement s’effectue par sms. Finalement nous trouvons un parking payant avec gardien. Nous partons à pied, en empruntant les multiples escaliers, vers le centre de la vieille ville. Nous pénétrons dans la forteresse massive de Kula qui domine la ville, qui fut une sinistre prison sous l’époque ottomane. Du haut des remparts, nous admirons la vue sur la ville et sur les bouches de Kotor. Par les ruelles et places, nous descendons de la tour de l’horloge jusqu’à la « Fortemare » reconstruite par les vénitiens.

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Herceg Novi

Vu la chaleur, nous espérons trouver un peu d’ombre au Monastère de Savina distant d’1,5km. Ce monastère orthodoxe construit à flanc de colline jouit d’une jolie vue sur la côte. Il se compose de bâtiments conventuels, d’une église du XVIII°s, et d’une plus petite et plus ancienne dont des vestiges de fresques sont encore visibles.

Nous déjeunons à l’ombre sur une aire de pique-nique modestement aménagée. La chaleur est véritablement écrasante.

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Monastère de Savina

Nous nous réfugions dans le Kombi climatisé et reprenons la route qui longe la côte jusqu’au village de RISAN pour y visiter les ruines d’une villa gallo-romaine datée du IIIème siècle avant JC dont certaines mosaïques ont pu parvenir jusqu’à nous.

la malchance de reculer dans un arbre

Nous filons ensuite à PERAST où nous avons la malchance de reculer dans un arbre. Le coffre présente désormais un bel enfoncement… Ca c’est fait… Théo et son Papa ne se découragent pas, et partent pour la visite de cette ville implantée en bord de mer, le long d’une unique route, qui compte tout de même 16 églises et 17 palais… Les bâtiments entièrement rénovés côtoient certains toujours en ruines.

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Perast

Nous bouclons notre journée en gagnant la ville de Kotor. Nous nous stationnons pour la nuit sur un parking et partons manger une pizza dans la vieille ville.

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Samedi 08 août

Kotor, les premières fortifications remontent au IXème s

Après une nuit un peu bruyante, nous partons visiter la vieille de ville de Kotor. Blottie entre la montagne et la mer, la ville de Kotor mérite vraiment le voyage. Cette ville, dont les premières fortifications remontent au IXème s, est cerclée de puissants remparts percés d’imposantes portes. Elle est surplombée par le Mont Lovcen entièrement fortifié. Les plus courageux pourront affronter les 1350 marches pour atteindre le sommet de la forteresse. Nous partons à la découverte de la partie intra-muros en empruntant les ruelles pavées qui permettent de déambuler entre les places couvertes de cafés et restaurants. Les prix, bien qu’inférieurs à la France, restent élevés pour ce pays, la clientèle étant essentiellement étrangère. La vieille ville est merveilleusement conservée et n’est pas sans rappeler Saint Guilhem le Désert, en beaucoup plus grand.

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Kotor, marché
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Kotor
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Kotor
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Kotor

nous faisons la connaissance de Sœur Marina

Nous nous baignons quelques instants sur la plage voisine et reprenons la voiture pour rejoindre TIVAT par la route du littoral où il est parfois difficile de se croiser. Nous patientons une bonne demi-heure derrière le bus local qui peine à traverser l’un des villages côtiers. Après avoir contourné l’aéroport de TIVAT, nous empruntons une petite route qui mène à l’île aux fleurs (Ostrvo Cvijeca), traversons les ruines d’un ancien complexe touristique et remontons sur un promontoire pour atteindre le Monastère de l’Archange Saint Michel (Manastir Sv Arhandela Mihaila). Un frère vêtu de noir et portant la barbe, nous accueille et fournit un paréo à Anne-Cécile afin de nous permettre la visite du site. Dans l’église de la Sainte Trinité, nous faisons la connaissance de Sœur Marina qui interrompt ses prières afin de nous présenter les reliques dont nous ne pouvons comprendre l’origine. Nous échangeons quelques mots de convivialité avant qu’elle ne poursuive sa lecture d’un livre saint aux caractères cyrilliques.

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Monastère de l’Archange Saint Michel

A proximité de l’église se trouvent les vestiges d’un ancien monastère bénédictin d’où la vue s’ouvre sur deux autres petites îles accessibles uniquement par voie maritime.

Nous déjeunons parmi les ruines du complexe touristique à l’ombre de chênes. C’est aussi l’occasion de piquer une tête dans l’eau pour nous faire oublier quelques instants la chaleur étouffante.

un véritable sous marin militaire

A TIVAT, nous visitons le musée maritime qui possède deux magnifiques sous-marins de l’ancienne armée Yougoslave. Ce n’est pas tous les jours que nous avons la chance de pouvoir pénétrer dans les entrailles d’un véritable sous marin militaire. Les enfants sont émerveillés par la visite, tout comme leur père…

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TIVAT, Musée maritime
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TIVAT, Musée maritime
SOUSMARIN
TIVAT, Musée maritime

Ce musée est implanté sur le « Porto Montenegro », destination devenue prisée par les milliardaires. Les nombreux yachts présents le confirment.

une crique composée de dalles de pierres où l’eau est incroyablement turquoise et transparente

Après de rapides courses, nous partons pour les petites routes de la péninsule de Lustica, où se nichent plages et criques isolées… Après plusieurs kilomètres sans vraiment savoir où nous allons, nous arrivons au Camping de Veslo blottit sous les arbres en bord de mer. Ce camping donne sur une crique composée de dalles de pierres où l’eau est incroyablement turquoise et transparente. C’est évidemment l’occasion pour se baigner. L’endroit est tellement sympathique que nous décidons d’y rester le lendemain.

Dimanche 09 août

Journée consacrée à la baignade ! Nage en palmes, masque, et tuba et surtout d’incroyables possibilités de sauts ! Les garçons s’en donnent à cœur joie et repoussent leur appréhension pour sauter de près de trois mètres de haut au dessus des eaux limpides. Même pas peur !!! Enfin pas pour leur mère…

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Péninsule de Lustica

 4ème EDITION

Lundi 10 août

Nous reprenons la route pour finir le tour de la presqu’île de Lustica. Nous arrêtons un instant à Zanjic pour regarder l’ilôt de Mamula et son fort qui défend l’entrée de la baie, puis nous filons en direction de la frontière albanaise pour la côte. Nous faisons un petit tour à Budva, sans visiter la vieille ville tellement il y a du monde. Nous admirons la magnifique presqu’île de Sevi Stephan, passons au pied de la forteresse de Halj Nehaj et nous arrêtons finalement à Bar et sa vielle ville « Stari Bar » bâtie sur un promontoire en retrait de la ville nouvelle.

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Presqu’île de Sevi Stephan

Stari Bar, ville fortifiée

Stari Bar est constituée d’une imposante enceinte fortifiée qui regroupe de nombreuses ruines dont certaines sont en cours de restauration. Un aqueduc du XVIIs est encore bien visible. Les vestiges découverts laissent penser que la première occupation de la ville remonte à 800 av. Jc. Nous remontons une ruelle piétonne occupée de bars et restaurants pour pénétrer dans l’enceinte via la porte principale dans le Lion Ailé rappelle la période vénitienne. L’intérieur de l’enceinte est composé de nombreuses ruelles pavées flanquées de bâtiments plus ou moins en ruines. Certains sont merveilleusement conservés comme les bains turcs, deux églises, l’ancienne poudrière, d’autres moins comme le château, l’église Saint Nicolas (fresques) ou l’ancienne cathédrale St Georges dont seules subsistent les fondations. Il est, néanmoins aisé d’imaginer la grandeur passée de cette ville pour le nombre de bâtiments et ruelles mais aussi par la grandeur de certains palais. En sortant de l’enceinte, Nous faisons un petit tour des deux mosquées présentes avant d’engloutir une glace bien méritée, tant la chaleur est pesante.

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Stari Bar
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Stari Bar

L’ancienne cité disparue de SVAC

Nous passons Ulcinj sans s’arrêter tellement il y a de monde. Nous décidons d’aller nous refugier pour la nuit près du lac SAS et l’ancienne grande cité de SVAC. La lumière rasante de fin de journée, nous invite à explorer l’ancienne cité en fin d’après midi. Nous remontons à pied le chemin qui mène au site dont il ne subsiste que quelques ruines. Il est vrai que l’histoire de cette cité a été quelque peu mouvementée. Elle fut détruite par les Mongols en 1242, puis par les Ottomans au XVI°s avant d’être définitivement abandonnée. Le bonheur réside dans l’absence totale de touriste….

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Ancienne grande cité de SVAC

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Soupe de poissons et anguilles grillées

Nous suivons les conseils de notre guide Lonely Planet et gagnons le Lac de SAS et son restaurant SHASI. Il est implanté à proximité du lac dans un cadre vraiment joli. Nous bénéficions d’un accueil très sympathique et passons un agréable repas constitué de soupe de poissons et d’anguilles grillées du lac, agrémentées du vin de la maison. Tout simplement délicieux.

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Lac de SAS et son restaurant SHASI
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Lac de SAS et son restaurant SHASI

Moyennant 5 euros, nous pouvons passer la nuit sur l’immense esplanade herbeuse qui devance le restaurant.

Mardi 11 août

Le lendemain, nous faisons la connaissance de deux jeunes viticulteurs du Diois qui réalise un périple en moto et qui ont passé la nuit au bord du lac.

L’île de Beska et soeur Liliana

Nous reprenons la route pour rejoindre le lac de Skadar et la ville de Murici. La route nous conduit de canyons en point de vue sur ce lac immense. Avant d’aborder la descente sur les rives de Murici, nous distinguons plusieurs petites îles principalement occupées par des monastères orthodoxes. Sur place, nous embarquons en bateau pour rejoindre l’île de Beska et son monastère. Nous sommes accueillis par une nonne, Liliana, qui nous fait gentiment la visite de l’église de l’Annonciation entièrement restaurée par la communauté et qui possède plusieurs fresques, puis de l’église St Georges du XIV°s qui a été entièrement profondément restauré grâce à des fonds privés. L’intérieur a entièrement été décoré de fresques nouvelles. Nous montons ensuite sur le « sommet » de l’île dont nous jouissons d’un joli point de vue sur le lac et sur le monastère.

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Monastère de l’île de Beska
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Monastère de l’île de Beska

En redescendant, Sœur Liliana nous attend avec des parts de tartes et du sirop de grenade, le tout fait maison. Pour remercier nos hôtes et participer à la rénovation du site, nous laissons notre obole avant de reprendre le bateau.

Note : Nous avons constaté à notre retour que des pêcheurs faisaient également la traversée pour une somme bien moindre. Notre pilote nous assure qu’il s’agit de transport illégaux et qu’ils ne s’acquittent pas de la « taxe » de 4 euros par personnes pour le transport au sein du parc naturel. Nous sommes sceptiques surtout en voyant la Rolex et l’Audi flambant neuve des propriétaires…

Embourbés au milieu des marécages du monastère de Kom

Nous reprenons la petite route qui longe le lac, faisons un arrêt au château de Besac qui surplombe la baie, dernier témoin du farouche bataille contre les turcs. Nous ne pouvons traverser le pont en rénovation de Vipazar et réalisons un détour pour finalement pouvoir reprendre la direction de Vranjina. En chemin, nous consultons le guide qui indique sommairement la présence du monastère de Kom qui se dresse au milieu des eaux marécageuses… Nous décidons de tenter l’aventure et de le rejoindre pour la nuit. Péniblement nous arrivons à Zabljak Crnojevica dont les ruines du château bâti sur un éperon rocheux sont encore bien visibles. Les vestiges d’un pont turc sont également présents. Un panneau décrit le monastère de Kom mais n’en indique pas l’itinéraire. Nous sollicitons l’aide des habitants qui nous réalisent un petit plan sur un morceau de papier. Le Gps ne nous est d’aucune utilité. Il n’indique aucune route d’accès. Suivant leurs indications nous partons à la recherche de cet édifice mais après quelques centaines de mètres nous nous perdons dans cette plaine, totalement plate qui reforment une multitude de chemins carrossables et autant de carrefour. Nous faisons alors appel à un paysan qui nous invite à le suivre. Chevauchant son tracteur d’un autre âge, il nous met sur le bon chemin et nous indique visuellement l’emplacement du monastère. Nous leur remercions vivement et poursuivons… et nous nous perdons une nouvelle fois… D’autres paysans, nous remettent à nouveau sur la bonne route mais le ciel devient menaçant. En cette fin d’après-midi, un orage éclate en quelques secondes et rend la progression particulièrement difficile. Nous enchaînons les demi-tours, tandis que les essuie-glaces bâtent à plein régime. Il nous faut désormais allumer les phares. Il devient de plus en plus clair que nous sommes perdus sous l’orage dans une plaine marécageuse… Nous ne perdons pas de vue notre but et finissons par atteindre miraculeusement le pied du monastère qui nous surplombe à flanc de colline. Le transporter finit par s’immobiliser derrière une voiture MERCEDES-BENZ, bloqué par les galets. Nous ne pouvons ni avancer, ni reculer… Il pleut toujours autant et les éclairs déchirent le ciel. Le sol devient de plus en plus humide et l’eau n’est plus absorbée. D’immenses flaques se forment. Ce n’est pas encore la fin des haricots mais cela y ressemble beaucoup. Avec quelques morceaux de bois placés judicieusement sous les roues nous parvenons à reculer et partir en marche arrière. Nous tentons un demi-tour à premier embranchement en espérant trouver refuge plus loin pour y passer la nuit. Et là, catastrophe ! Les roues avant se plantent dans le sol gorgé d’eau et s’enfoncent profondément.

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Monastère de Kom

Pendant plus d’une heure, nous tentons de sortir de ce piège en priant pour qu’un éclair ne nous tombe pas sur la tête. Nous ne pouvons soulever suffisamment le véhicule avec le cric car il s’enfonce dans la boue du marais. Nous creusons devant le véhicule avec la pelle américaine… mais rien n’y fait. Cette fois, il faut se résoudre l’évidence nous sommes définitivement planté au beau milieu d’un marécage, sous la pluie alors que le nuit tombe. On va quand même pas finir foudroyer au pied d’un monastère avec une pelle américaine à la main ! Bien sûr, il nous en faut plus pour baisser les bras mais là. On est mal barré quand même. Les garçons, quant à eux, rigolent joyeusement en regardant un film sur l’Ipad… Keep cool … La plaine fait plusieurs milliers de mètres carrés et nous avons parcourus plus de 5 km sans avoir vu âme qui vive. Nous nous disons que la Mercedes doit bien appartenir à quelqu’un ! Nous montons donc à pied au monastère pour vérifier. Sur place, nous sommes accueillis par un âne et un peu plus loin, un moine orthodoxe termine la visite du site avec un groupe de touristes russes, venus en bateau !!! Mais pourquoi personne ne nous a dit que c’était possible ! Dieu merci, l’un des touristes nous fait l’interprète avec le moine qui ne parlent que Serbe et Monténégrin. Nous comprenons vaguement qu’il va nous aider mais pas avant une bonne demi-heure. Merveilleux, nous sommes soulagés et espérons avoir bien compris. De la terrasse du monastère, nous admirons la vue sur cette immense plaine et sur notre kombi planté au beau milieu. Tandis que les derniers touristes s’en vont, notre nouveau meilleur ami donnent à manger aux animaux et vaque à ses occupations. Nous sommes toujours dans l’incertitude. Va t’il nous aider ? Nous en profitons pour visiter l’église aux fresques exceptionnelles.

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Monastère de Kom

Au bout d’une demi heure, le moine vient vers nous et nous propose quelque chose à boire. Nous acceptons bien volontiers son hospitalité et partageons un verre de son breuvage maison dont le goût et le degré d’alcool nous rappellent le pastis pur mais en version transparente. Nous sommes bien à l’abri sous une terrasse couverte entre l’église et ses appartements. Malgré la situation, nous profitons de ce lieu magnifique. Après nous avoir servi de petits gâteaux, nous buvons un café turc avant que le moine disparaisse dans un des bâtiments. Là, on ne sait plus quoi penser… Va t’il nous inviter à dormir sur place en attendant les secours le lendemain ? Nico trépigne à l’idée de dormir dans un monastère perdu au milieu de nulle part. Anne-Cécile a plus de mal à sourire de la situation, toute de blanc vêtue grâce à la robe prêtée par notre hôte (Les femmes sont souvent inviter à se couvrir les jambes et les bras dans les lieux saints orthodoxes). Finalement, après que son portable ait sonné, le moine nous invite à redescendre en bas en sa compagnie. Là bas, nous constatons l’arrivée en bateau de quatre solides gaillards. L’un d’eux parlent français. Il nous explique qu’ils avaient rendez-vous avec le moine et qu’ils vont nous aider. Toute cette petite troupe se dirige vers notre kombi qui n’a évidemment pas bougé d’un pouce.

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Holy Car !

Le kombi sauvé des eaux par un moine orthodoxe

Le moine s’installe au volant pendant que nous poussons de toutes nos forces. Après quelques secondes le kombi sort de son trou et avance péniblement dans le chemin détrempé par la pluie. Incroyable, notre kombi, sauvé de l’apocalypse par un moine orthodoxe, peut désormais reprendre la route. Par sécurité, nous suivons notre guide et ses amis sur les cinq kilomètres qui nous séparent du village. Heureusement pour nous, car nous n’aurions jamais retrouvé notre chemin, surtout de nuit. Les chemins sont devenus quasiment impraticables. Nos véhicules glissent, chassent sur les côtés, franchissent des marres d’eau, mais nous arrivons finalement sur une route goudronnée.

Sur la place du village de Zabljak Crnojevica, nous remercions chaleureusement nos saveurs et apprenons que notre moine se prénomme Philippe. Nous lui remettons quelques présents qui nous avions pris soin de ramener de Corse pour se genre d’occasion. C’est la fin d’une incroyable aventure qui restera longtemps gravée dans nos mémoires. Comment ne pas y voir un miracle ???

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Notre moine sauveur, Philippe

Après son baptême improvisé, notre kombi goûte avec joie à l’asphalte de la route. Nous ne parcourons que quelques kilomètres avant de se poser pour la nuit sur un ancien stade de basket pour un repos bien mérité.

Mercredi 12 août

Après avoir passé le kombi au karcher nous gagnons Podgorica, la capitale du pays. Nous faisons un petit tour et visitons l’église St Georges aux fresques centenaires. Nous prenons un café au Hard Rock Café qui vient d’ouvrir ses portes au milieu des costumes de Shakira, blouson de Madonna, guitares Aerosmith, Who, Santana et même la ceinture de scène de Gun’s And Roses.

Canyon et Monastère de la Moraca

Par le canyon de la Moraca où coule une eau bleutée, nous rejoignons le Monastère éponyme bâti au XIII°s au bord de la rivière. L’Eglise St Georges et celle plus petite de la Dormition possèdent d’importantes fresques merveilleusement conservées.

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Canyon de la Moraca
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Monastère de la Moraca

Plus tard, nous partons nous balader à pied dans la station de ski de Kolasin avant de rejoindre le parc national de Biodgraska Gora et s’être acquitté du droit d’entrée. Nous nous stationnons au bord du lac Crno Jezero (Lac Noir) pour la nuit (18€) et piquons une petite tête dans le lac. Là nous faisons la connaissance d’un couple de jeunes français qui ont loué un camping-car au Monténégro pour les vacances. Nous buvons un café ensemble le soir sur l’aire de bivouac, sous les arbres au bord du lac.

Parc National de Biodgraska Gora

Jeudi 13 août

Le parc s’étend sur une superficie de 54 km2 et les montagnes y dépassent les 2 000 mètres. On y trouve également six lacs glaciaires. Nous partons à pied pour faire le tour du lac. Le sentier, bien aménagé, permet de réaliser le tour du lac. Il est ponctué d’aires de pique-nique et de panneaux d’informations. Des barques et kayaks sont également disponibles à la location. Vers la fin de notre tour, nous trouvons une table ombragée pour déjeuner et une petite plage pour nous baigner. Le paysage est magnifique.

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Parc National de Biodgraska Gora
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Parc National de Biodgraska Gora

Plusieurs sentiers de randonnées permettent de visiter le parc. Une carte est disponible à l’accueil (2€). Nous nous réservons pour le parc de Durmitor.

Nous reprenons la route, en direction de Pljevlja, ville frontière de la Serbie. Notre route longe le canyon de la Tara aux eaux bleutées et nous conduit au monastère de Gorjna Dobrilovina qui est fermé. Nous poursuivons le canyon de la Tara pour nous arrêter près d’une aire de Rafting où nous piquons une tête dans l’eau glacée… Plusieurs embarcations partent sur la rivière qui ne semble pas être très difficile.

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Canyon de la Tara

Nous passons le pont sur la Tara, haut-lieu du Rafting et des gigantesques tyroliennes (824m pour la plus longue) qui nous conduit par une jolie petite route à Pljevlja. Nous sommes accueillis par les bâtiments d’une centrale nucléaire. Nous suivons les panneaux qui indiquent le monastère et la mosquée Hussein Pasina Dzamija, malheureusement ils disparaissent aussitôt. Après plusieurs demi-tours, nous demandons de l’aide aux habitants qui nous indiquent gentiment la route à suivre. La mosquée Hussein Pasina Dzamija possède le plus haut minaret des balkans. Le Monastère de la Sainte Trinité date de 1537 est implanté à flanc de colline aux abords de la ville. De magnifiques fresques ornent ses murs.

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mosquée Hussein Pasina Dzamija
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Monastère de la Sainte Trinité

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Après quelques courses et n’ayant trouvé aucun endroit sympa pour dormir, nous décidons de rejoindre le Parc national Durmitor. Au camping, IVAN DO nous retrouvons le couple de français rencontré la vieille. Nous nous stationnons à leur côté et passons la soirée ensemble.

Parc National Durmitor

Vendredi 14 août

Nous partons pour réaliser à pied la boucle des lacs, Crno Jezero, Zminje Jezero et Barno Jezero. Le Crno Jezero est le lac principal du parc et principale destination de balade. Plusieurs attractions sont disponibles, comme la location d’embarcation ou un parcours accro-branche. Nous faisons le tour à pied en contemplant les eaux limpides et les montagnes imposantes qui l’entourent. Nous remontons à pied jusqu’au lac de Zminje où nous déjeunons avant de redescendre au lac Barno et rentrer au camping. L’après-midi, Nico et Nathan partent à pied faire les courses au village.

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Parc national Durmitor, Crno Jezero
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Parc national Durmitor
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Parc national Durmitor

Le soir, nous partageons quelques grillades avec nos voisins français et un autre couple de compatriotes résidant à Barcelone, et en descendant quelques bières…

Deux jours de randonnée dans le massif du Durmitor

Samedi 15 août

Les prévisions météo contradictoires nous font longtemps hésiter sur notre projet de deux jours de randonnée au cœur du parc. Finalement, l’envie est trop forte. Nous partons. Anne-Cécile et Nathan déposent Nicolas et Théo au départ de la randonnée pour le lac de Skrcko Jezero, en bordure de route au lieu-dit Sarban.

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Parc national Durmitor

Muni de nos sacs à dos chargés pour deux jours de rando, nous gravissons les quelques centaines de mètres qui nous permettent de rejoindre le col « Skrcko zdrijelo » 2116m, en une heure. Après une courte pause à profiter du panorama, nous entamons la descente vers le lac qui nous atteignons en 1 heures 20. Le lac est implanté dans une vallée isolée au pied du Bobotov kuk point culminant du parc, haut de 2523m. Un refuge est construit un peu plus haut. Le gardien nous indique l’aire de camping sur les bords du lac voisin, Mali Jezero. Nous nous empressons de monter la tente car le temps commence devenir menaçant. Nous mangeons notre casse-croute et piquons une tête dans le lac, où l’eau n’est pas si froide que nous l’avions imaginé. Nous décidons de partir faire le tour du lac Skrcko Jezero avant que le ciel ne nous tombe sur la tête… mais nos espoirs sont rapidement anéantis par les premières gouttes. Nous regagnons rapidement notre tente pour une sieste bien méritée alors que l’orage commence à tonner. La pluie ne cessera quasiment pas jusqu’à 20 heures 00. Les éclairs et les coups de tonnerre se montrent particulièrement impressionnants dans cette vallée encaissée. Nous cuisons nos spaghettis sous le crépitement des gouttes sur la toile de tente en priant pour son étanchéité. Nous nous endormons bien au chaud dans nos duvets.

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Parc national Durmitor
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Parc national Durmitor, Mali Jezero
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Parc National Durmitor – Mali Jezero
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Parc National Durmitor – Mali Jezero
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Parc National Durmitor – Mali Jezero
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Parc National Durmitor – lac de Skrcko Jezero
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Parc National Durmitor

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Dimanche 16 août

Après une bonne nuit de sommeil, nous plions la tente détrempée et chargeons nos sacs pour reprendre l’itinéraire en sens inverse. Au col de Skrcko zdrijelo, nous avons la chance d’observer un magnifique troupeau de chamois qui dévale les pentes du sommet voisin. Nous regagnons notre point de départ et retrouvons Anne-Cécile et Nathan qui nous rapporte leur journée de la veille. Visiblement, il a plu toute la journée après notre départ et ils n’ont pas pu sortir du kombi.

En voiture, nous effectuons le tour du parc pour rejoindre le lac Susicko pour déjeuner. L’itinéraire traverse des paysages qui ressemble tantôt à la Vanoise, tantôt aux causses et tantôt à la Chartreuse. Nous bouclons notre tour en revenant à Zabljak pour visiter la maison du parc et son sympathique musée qui renferme plusieurs espèces d’animaux empaillés : Loups, Lynx, biches, Chamois, Aigles, Faucons…

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Parc National Durmitor

Nous reprenons la route sous des trombes d’eau par la petite route qui traverse le parc au nord et rejoint Polje Crkvicko. Nous passons la nuit en camping sauvage toujours sous une pluie battante.

NP Durmitor
NP Durmitor
NP Durmitor
NP Durmitor

Lundi 17 août

le canyon de la Piva aux eaux bleues turquoise

Le temps est mitigé, l’air est frais. Nous redescendons de la montagne en direction de la frontière de la Bosnie. Sans avoir quitté le Monténégro, nous sommes surpris de devoir à nouveau passer la frontière d’entrée dans le pays. Nous entamons le canyon de la Piva aux eaux bleues turquoise, en suivant la route de Niksic. Après avoir traversé 56 tunnels, nous terminons la traversée des gorges en arrivant au barrage qui forme un immense lac bordé de falaises.

Canyon de la Piva
Canyon de la Piva
Canyon de la Piva
Canyon de la Piva
Canyon de la Piva
Canyon de la Piva

En chemin, nous nous arrêtons au Monastère de la Piva qui a dû être déplacé sur les hauteurs suite à la construction du barrage. Il a d’ailleurs fallu 12 ans pour le faire. Il s’agit du seul monastère construit sous la domination ottomane. Le Grand Vizir, à l’origine de cette autorisation, est d’ailleurs représenté sur les murs de l’édifice. Malheureusement, faute d’indication plus précise, nous ne pouvons découvrir cette représentation au milieu des somptueuses fresques qui ornent l’intérieur de l’église.

Monastère de la Piva
Monastère de la Piva

Notre route nous conduit à Niksic, où nous pouvons mettre à jour le blog en prenant un café sur la place de la liberté. En fin d’après-midi nous quittons le centre ville et trouvons un sympathique endroit sauvage en bordure du lac de Slanzko Jezero, légèrement sur les hauteurs. Nous partageons notre repas tandis que le soleil se couche.

Niksic
Niksic
Bivouac Niksic

Mardi 18 août

La matinée est consacrée à la visite du musée d’histoire et d’archéologie implanté dans le palais de Nicolas 1er, voisin de la cathédrale St Basile d’Ostrog. Le musée, en cours de rénovation, est profondément délabré. Néanmoins, il abrite des pièces archéologiques de la préhistoire jusqu’à la seconde guerre mondiale. Cela permet à Théo de réviser ces leçons d’histoire en posant les yeux sur de véritables silex taillés par les hommes de la préhistoire. Nous déjeunons en terrasse dans le centre-ville. Au menu Burek et Pizza. Nous quittons la ville en admirant les ruines de la Forteresse.

Une route minuscule et pittoresque nous mène au Monastère d’Ostrog, haut-lieu de pèlerinage

Une route minuscule et pittoresque nous mène au Monastère d’Ostrog, haut-lieu de pèlerinage. Là, nous sommes tout de suite « dans le bain » encerclés par des dizaines de voitures et cars de pèlerins affluents de tout le pays. Le site se compose d’un monastère inférieur, puis un peu plus haut d’une église et enfin de l’édifice principal bâti dans la falaise. Nous nous stationnons quelques mètres avant la barrière payante du parking du site et terminons à pied notre ascension. Surprise, il fait plus de 30° degré et une multitude de couvertures s’étale sur les murs encerclant le monastère. Nous comprenons, finalement, qu’elles permettent au pèlerin d’y passer la nuit couchés sur la terrasse sur de modeste matelas.

Monastère d'Ostrog
Monastère d’Ostrog

Nous suivons la file de pèlerins pour accéder une première grotte où repose le corps de St Basile, évêque originaire d’Herzégovine. Les pèlerins sont invités à se recueillir et embrasser le cercueil. Les murs présentent des fresques noircies par l’affluence du site. Plus haut, une seconde grotte ornée de fresques permet d’admirer le panorama sur la vallée. Nous redescendons rapidement au monastère inférieur qui présente d’importantes fresques plus récentes.

Nous sommes surpris par le monde présent. Il s’agit évidemment d’un lieu important pour les pèlerins. Néanmoins même si l’implantation du monastère ancrée dans la roche mérite sans aucun doute la visite, nous sommes un peu mitigés sur notre visite. Les autres monastères n’ont, en effet, rien à envier à l’architecture ou aux fresques présentes, bien au contraire. Peut-être est-ce dû à l’affluence du site…

Monastère d'Ostrog
Monastère d’Ostrog

Nous repartons en direction de Podgorica, par une route de meilleure qualité. Nous avons décidé de nous poser au camping qui se trouve à la sortie de la ville, à l’entrée du canyon de la Moraça. Il s’agit d’une modeste aire pour camping-car (20euros) mais qui possède des sanitaires très propres, de l’électricité et du wifi. Nous nous douchons rapidement et décidons d’aller engloutir un bon burger au Hard Rock Café de la ville. Bien sûr, ce n’est pas très « monténégrin » mais nous nous délectons de ce petit moment de gastronomie américaine.

Mercredi 19 août

Les méandres de Rijeka Crnojevica et le magnifique virage qui n’est pas s’en rappeler HorseShoesBend sur le Colorado

Après avoir fait un passage dans le quartier des Ambassades, nous traversons le village de Rijeka Crnojevica qui se trouve à la naissance de la rivière éponyme qui alimente l’immense lac de Skadar. Le dernier tronçon de route avant d’arriver au village est certes étroit et abrupte mais la vue est tout simplement superbe! Dans les derniers virages, nous nous garons pour observer les méandres de Rijeka Crnojevica et le magnifique virage qui n’est pas s’en rappeler HorseShoesBend sur le Colorado.

Rijeka Crnojevica
Rijeka Crnojevica

Au village, nous nous stationnons au modeste camping municipal (10euros), plus une aire naturelle en réalité. Il est implanté en bordure de la rivière et permet la baignade. Une partie reste ombragée toute la journée. Des toilettes et des douches (froides) sont disponibles. Le paiement s’effectue au bar-restaurant en face sur l’autre rive. Nous y sommes accueillis le très sympa propriétaire, Vesko qui nous propose également une balade sur la rivière d’une, deux ou trois heures au tarif de 25 euros/h. Nous déclinons pour le moment son offre et préférons nous rendre à pied au village afin de comparer les tarifs qui s’avèrent en réalité quasiment identiques (25e/1h et 45e/2h).

Certes isolé, ce village n’a rien d’enchanteur comme nous l’indique notre guide Lonely Planet. Néanmoins une balade sur les quelques dizaines de mètres de promenade pavées blottie entre les restaurants et la rive s’avère sympathique et permet d’admirer le joli pont de pierre. Un peu en retrait, nous découvrons un panneau intitulé « Café de Paris, ici nous parlons français ». Curieux d’en savoir plus, nous nous attablons pour y prendre un café. Nous sommes accueillis une dame parlant un français impeccable. Normal, après 40 années passées à Paris, elle a souhaité s’installer pour la retraite non loin de sa région de naissance et ouvrir le premier café de Paris de Rijeka Crnojevica ! Ici pas d’expresso, mais un délicieux café turc ou jus d’orange, au même prix que la population locale. Nous entamons la conversation et l’interrogeons sur la balade indiquée sur notre guide qui relie les ruines d’Obod (bâti sur les hauteurs), la grotte d’Obod (Obodska Pecina), et la source de la rivière Rijeka Crnojevica. Elle nous indique que le chemin reliant les ruines à la grotte n’est plus entretenu et que c’est la « jungle ». Par contre, il est possible de rejoindre la source de la rivière Rijeka Crnojevica. Elle nous précise également que les balades sur la rivière pénètrent dans le parc national de Skadar et qu’il doit donc s’acquitter d’un droit d’entrée supplémentaire de 4 euros par adultes.

Rijeka Crnojevica
Rijeka Crnojevica – Lac Skadar

 

Nous regagnons notre emplacement de camping pour déjeuner et décidons de choisir le sympathique Vesko pour notre balade en bateau (2h). A 15 heures, nous voilà donc installé dans un bateau à fond plat aux allures de pirogues métalliques pour descendre la rivière jusqu’à l’embouchure du lac de Skadar. A allure réduite, nous suivons le cheminement du cours d’eau dont les rives sont tapies de nénuphars. Sur la berge, nous ne tardons à observer trois jolies biches qui ne sont en rien surprises de notre présence. Toute une faune et une flore exceptionnelle ont élu domicile en ces lieux. Les oiseaux sont particulièrement magnifiques. Nous nous accostons quelques instants contre un navire amarré afin de s’acquitter du droit d’entrée dans le parc. Nous ne tardons pas à arriver au virage que nous avions observé d’en haut et sommes heureux de nous retrouver là. Notre bateau file dans ce joli décor et nous découvrons au loin les collines qui émergent du lac. Nous franchissons un dernier rideau de roseaux pour pénétrer sur le lac où le vent y est bien présent. Le panorama est vraiment sympa. Nous faisons demi tour pour rejoindre un lieu de baignade puis regagnons notre point de départ.

Rijeka Crnojevica
Rijeka Crnojevica

Nous passons une sympathique soirée comme seul le hasard du voyage le permet

Plusieurs autres campeurs se sont également installés au côté de notre kombi. Un jeune allemand vient à notre rencontre et nous entamons la conversation en échangeant, avec nos modestes mots d’anglais, nos expériences de ce voyage au Monténégro. Ensuite, nous délections de notre repas mexicain ! Dans la soirée, après avoir vu qu’il ait allumé un grand feu, le jeune allemand revient vers nous et nous propose de passer la soirée avec son épouse et un couple de flamands. Il est motorisé par un VW Westfalia, comment refuser !!! Nous nous joignons à eux tandis qu’il confectionne de pommes de terre sous la cendre mais surtout de pains enlacés autour d’un morceau de bois cuisant tranquillement au dessus de braise. Incroyable ! un Trappeur allemand !!! La recette de ce pain semble simple : Farine, huile d’olive, levure, de l’eau, un peu de lait et de yaourt. Mais elle est surtout délicieuse. Quand le pain est cuit, il se retire facile de son support en bois. Nous le dégustons avec un beurre persillé. Délicieux ! Nous partageons ensemble nos victuailles composées de tablettes de chocolat, de bières et de vins en discutant. Heureusement, le jeune flamand parle français, cela facilite les échanges. La conversation passe de l’Allemand, à l’Anglais, au Flamand et au Français… Nous passons une sympathique soirée comme seul le hasard du voyage le permet.

Rijeka Crnojevica
Rijeka Crnojevica

Au milieu de la nuit, nous sommes réveillés par l’orage. Il pleut des cordes ! La tarp s’est effondrée sous le poids de l’eau et notre réchaud est menacé d’inondation. En slip, nous partons protéger notre matos et bataillons plusieurs minutes sous une pluie battante.

Jeudi 20 août

En voyant ces ruines, nous avons l’impression d’être Indiana Jones à la recherche d’un temple sacré dans la jungle

Après cette nuit mouvementée, le démarrage est hésitant. Nous parvenons, tout de même, à trouver la force de partir à la conquête de la source de la rivière. A pied, sacs sur le dos, nous traversons le village puis après quelques hésitations, nous empruntons une piste caillouteuse qui longe la rivière et qui nous conduit jusqu’à une usine hydro-électrique. L’accès semble interdit. La piste contourne la clôture par la gauche et s’arrête quelques mètres plus loin faute d’entretien. Il en faut plus pour découragé d’intrépides trappeurs ! Nous décidons d’emprunter le lit de la rivière pour tenter de retrouver le chemin un peu plus loin. Au niveau d’un petit pont métallique délabré, nous mettons les pieds dans l’eau glaciale et longeons la rive sur plusieurs mètres. Malheureusement, la profondeur nous contraint à changer de rive. Nathan glacé par la température de l’eau grimpe sur les épaules de son papa. Sur la rive opposée, nous parvenons à progresser une vingtaine de mètre au sec au milieu d’une véritable jungle avant d’être contraint de retraverser la rivière et par miracle retrouver le tracé du chemin. Ce sentier ne semble effectivement plus entretenu depuis plusieurs années. Les bancs et poubelles qui jadis bordaient le chemin sous effondrés tant le bois est pourri. Nous laissons sur notre droite les vestiges de l’ancienne usine hydro-électrique. La conduite forcée est encore bien visible. En voyant ces ruines, nous avons l’impression d’être Indiana Jones à la recherche d’un temple sacré dans la jungle. Il ne nous manque plus qu’un chapeau et un lasso. Les enfants sont ravis. Nous arrivons à un carrefour d’un côté accès à la rivière et des ruines, face à nous un aqueduc passe sous un tunnel et sur la droite le chemin qui mène à la grotte. Nous descendons en direction de la rivière où l’eau coule avec force dans des rapides. De magnifiques marmites dont certaines sont encore alimentées ornent les lieux.

source de Rijeka Crnojevica
source de Rijeka Crnojevica

Nous décidons de poursuivre notre route jusqu’à la grotte et reprenons notre chemin. Après quelques minutes, l’entrée de la grotte est bien visible mais le bruit de l’eau s’est tu. Nous pénétrons dans l’immense entrée de la grotte et progressons à l’intérieur éclairé par la faible diode de notre Iphone. Après une vingtaine de mètres, des chauves-souris signalent leur présence dans un bruissement d’ailes. L’abondance d’excréments présents au sol confirme l’importance de la colonie. L’odeur devient profondément pestilentielle, nous rebroussons chemin.`

Grotte d'Obod
Grotte d’Obod

Nous tendons l’oreille et guettons le bruit de la rivière pour trouver la source. Il nous faudra emprunter quelques dizaines de mètres pour la trouver. En effet, il ne semble qu’aucun chemin n’y conduise. L’eau jaillit avec force d’un éboulis d’où une partie d’entre elle soit canalisée. La végétation y est abondante. Nous retournons nous installer pour le repas en bordure de la rivière où nous avons découvert les jolies marmites. Avec joie, nous sautons dans l’eau et en ressortons transis de froid. Dès la fin de notre déjeuner, nous constatons que les nuages noircissent à vue d’œil et nous ne tardons à recevoir les premières gouttes. Inquiets à l’idée d’effectuer le chemin inverse sous l’orage, nous plions rapidement nos affaires et rebroussons chemin. Arrivés à l’intersection où nous avions retrouvé le chemin nous décidons de le suivre pour voir où il s’arrête. Comme prévu, nous arrivons à l’usine hydro-électrique dont la clôture est absente de ce côté du chemin. Nous traversons la cour de l’usine et constatons que le portillon opposé est ouvert. Et dire, qu’on aurait pu éviter de passer par la rivière !!! Mais on ne regrette pas cette petite aventure teintée d’exploration.

source de Rijeka Crnojevica
source de Rijeka Crnojevica

Maman est raide… du coup, gros dodo l’après midi… Lecture pour Papa pendant que les enfants jouent avec leurs voitures. Nous finissons la journée en se faisant un petit tournoi de boules.

Vendredi 21 août

Nous quittons le camping pour nous rendre sur les hauteurs de Rijeka Crnojevica pour faire le tour de la petite église et avoir un point de vue sur le village en contrebas. Ensuite, nous empruntons une petite route bucolique qui serpente le long des méandres de la rivière et rejoint Karuc étonnant petit village de pêcheurs dont les origines sont anciennes, puis Dodosi. De là, nous ne sommes qu’à deux ou trois kilomètres à vol d’oiseau du monastère de Kom… Nous repensons avec le sourire à notre mésaventure dans ce marais et faisons demi-tour.

Karuc
Karuc
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Lac Skadar

Sur la route, un panneau indique la grotte touristique de Lipska Pécina. Nous décidons d’y faire une halte pour la visiter. Sur le parking d’accueil, nous montons dans un petit train à roues qui nous conduit à l’entrée de la grotte. L’air, sortant de la bouche de cette grotte, est tout simplement glacial. Nous ne regrettons pas nos vestes chaudes. A pied, nous parcourons un peu plus d’un kilomètre au milieu de jolies concrétions. Il est intéressant de noter que pour un budget un peu plus élevé, il est possible de visiter plus profondément la grotte avec chaussures de marches, casques et lampes.

Notre route nous conduit à Cetinje. Nous trouvons un stationnement gratuit face au musée. Nous déjeunons sur un banc dans le petit parc attenant avant de visiter le musée qui présente les principaux sites et découvertes archéologiques du pays ainsi que l’histoire plus récente. A l’issue, nous réalisons un petit tour en ville en passant par les anciennes ambassades de France et de Grande-Bretagne à l’époque où Cetinje était la capitale du pays, sans oublier l’église royale bâtie sur les ruines d’un ancien monastère. Nous nous rendons alors au monastère de Cetinje où les touristes se pressent pour la visite. Nous profitons d’un groupe constitué pour que le coffre renfermant les reliques soit ouvert. Les garçons peuvent ainsi voir une relique de la « vraie » croix, et la main de St Jean Baptiste. Contrairement à ce que le guide Lonely Planet mentionne l’accès à l’intérieur du monastère ne semble plus possible et nous regrettons de ne pouvoir y admirer les incunables détenus.

Cetinje
Cetinje

Nous quittons Cetinje sous une pluie battante. Après une halte pour faire quelques courses, nous prenons la route du Parc National de Lovcen. Nous nous acquittons du droit d’entrée et ne tardons pas à trouver un endroit pour la nuit un peu à l’écart de la route sous les pins. La pluie semble s’être un peu calmée.

Nous prenons la route du Parc National de Lovcen

Samedi 22 août

Le temps est mitigé. Nous ne savons pas quoi faire. Nous avions prévu de faire un parcours aventures dans le parc mais avec la pluie de la veille cela n’est plus réalisable. Du coup, après avoir pris un petit café au cœur du parc à Ivanova Korita, nous traversons le parc en voiture pour rejoindre le sympathique panorama situé au pied du mausolée de Njegosev. Finalement après de nombreuses hésitations, nous redescendons à Ivanova Korita pour déjeuner dans un bel espace aménagé avec jeux et tables de pique-nique.

NP Lovcen
NP Lovcen

Comme le temps ne s’améliore pas, nous quittons le parc en gagnant le village de Njegusi réputé pour son jambon cru fumé, son miel et son fromage. Nous sommes surpris par le monde. De nombreux véhicules sont stationnés de part et d’autres de la route. Nous avons du mal à nous y frayer un passage. Finalement nous arrivons au centre et constatons qu’un concert a lieu et qu’un petit marché est installé à côté. Nous poursuivons notre route afin de réaliser quelques achats locaux (jambon et miel) et revenons nous stationner pour nous rendre à pied à la manifestation. Nous sommes accueillis par une chorale locale qui chante à pleins poumons. Nous faisons un bref tour à pied avant de reprendre la voiture et prendre la direction de Kotor.

Cette route qui rejoint Kotor, appelée « la serpentine », est tout simplement magnifique

Bouches de Kotor
Bouches de Kotor

Cette route qui rejoint Kotor, appelée « la serpentine », est tout simplement magnifique. La vue sur les bouches de Kotor est incroyable. Elle est, sans aucun doute, l’un des plus itinéraires du Monténégro. Cette route serpente la montagne et plonge jusqu’au niveau de la mer en dévoilant à chaque virage des panoramas incroyables.

A Kotor, nous faisons le plein d’essence et de victuailles avant d’entamer notre itinéraire retour. Vu l’heure, Nous pensons franchir rapidement la frontière et parcourir une bonne centaine de kilomètre en Croatie et ainsi nous rapprocher du parc de Krka. La route des bouches de Kotor se déroule sans encombre. Nous passons rapidement Herceg Novi. Alors que nous ne sommes qu’à 4 kilomètres de la frontière, notre bel élan est stoppé par une file interminable de voitures attendant de passer la frontière. Le pire s’est que nous n’avançons quasiment pas… Par intermittence, le silence est brisé par un concert de klaxon symbolisant l’irritation des automobilistes. Finalement, avec le sourire nous nous joignons à eux. Pour passer le temps, nous mettons la musique à fond afin de donner le change à notre voisin italien. Alors que le soleil se couche tranquillement, nous sommes toujours dans la queue, coincés entre le poste de contrôle du Monténégro et celui de la Croatie. Nous mettrons finalement plus de 4 heures pour entrer en Croatie. Nous sommes exténués. Nous prenons la première petite route à droite et stationnons sur le parking d’une petite chapelle. Nous avalons notre tranche de veau grillée, le tout entre deux morceaux de pains avant de nous coucher. Alors que nous venons de nous endormir, nous sommes réveillés par le doux ronronnement d’un moteur diesel et de l’injonction « Police »… Le policier nous explique qu’il est interdit de passer la nuit ici car nous sommes trop près de la frontière et que de nombreux clandestins seraient présent. A contrecœur, nous plions la tente de toit et reprenons la route de cette journée qui ne semble jamais vouloir finir. Après une dizaine de kilomètres, nous nous stationnons en retrait de la route, sur la place d’un village. Nous y passons une nuit calme, enfin !

Dimanche 23 août

En chemin, nous changeons nos plans et décidons de nous rendre sur l’île Korcula que nous n’avions pas pu visiter lors de notre précédent voyage en Croatie en raison de la pluie. Nous quittons la route principale pour rejoindre Ston et sa gigantesque muraille, puis Orebic. Nous acquittons des 15 euros pour prendre le bac (Attention aller seulement) et gagnons l’île de Korcula après une vingtaine de minutes de traversée. L’après-midi est consacrée à la visite de la vieille ville de Korcula où serait né, paraît-il, Marco Polo. Cette ville encerclée de murailles est construite sur un surprenant plan en arête de poisson. La vieille ville est magnifique.

Ile de Korcula
Ile de Korcula
Ile de Korcula
Ile de Korcula

Nous partons, ensuite, au Camping Autokamp Oskorusica recommandé par le guide du Routard. La journée se termine par une petite baignade sur la modeste plage de cailloux qui est implantée face au camping. C’est l’occasion pour les garçons de tester leurs nouvelles bouées gonflables.

Cet article a 9 commentaires

  1. Christophe

    Vous me faites rêver c’est super beau.Prévoir les chaines ou les chaussettes pour le combi la prochaine fois.Bises de Corse je vous attends au bar pour la kermesse afin de faire un débriefing de ce séjour

    1. n.renaud

      Yeeeeeeeahhhhh salut Chris !
      Nous ne manquerons pas de te soutenir à la buvette !!! On a trente jours de bières derrière nous ! On est chaud !

  2. Phil du groupe

    Vous voilà en quelque sorte bénis des dieux. ..alléluia mes frères et soeur…enfin grand moment de solitude dans le marécage je pense. …good trip les Trappeurs. ..à bientôt. ..;-)…

    1. n.renaud

      On vient de revenir en Croatie, pour reprendre le bateau et visiter l’île de Korcula !

  3. papa et françoise

    de merveilleux paysages ,une au limpide a souhait qui donne envie de se tremper ,les garçons qui se trouvent une grande soeur ,avec des parents prét à partir en sous – marin ,tout est là pour ce régalé .Donc profité bien de ce séjour.Bises de nous 2

  4. Choca & Co

    Yeahhhhhh!
    Enjoy your trip les amis.
    Profitez bien du Monténégro et faites nous rêver.

    1. n.renaud

      Pour l’instant c’est vraiment joli surtout les bouches de Kotor qui ressemble à un fjord… et la vieille ville de Kotor… Sinon côté mécanique on a enfoncé le coffre… et ce matin la porte latérale ne voulait plus s’ouvrir… pffff

  5. papa et françoise

    Nous voyons que tout va pour le mieux pour l’instant .Ici il fait toujours très chaud,tout le monde va bien.Bonne continuation et encore de gros bisous aux enfants, ainsi qu’à vous deux naturellement.

  6. Rémy

    Bon courage pour le reste du voyage. Nous sommes tous à l’écoute des trappeurs sur Facebook.
    Amicalement
    Rémy

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